Le développement de ces dernières années des bars à sieste montre l’intérêt de ce rituel, face aux exigences de la vie moderne, la sieste est le symbole de qualité de vie, de bien- être et de respect du rythme naturel du corps.
Même si cela prête à sourire, ce concept s’inscrit dans une continuité culturelle. Le mot sieste vient du latin hora sexta ou « la sixième heure » du jour qui correspondait à la mi-journée pour les Romains. Cela correspondait au moment où le soleil était à son zénith et ou la chaleur était la plus élevée. Les pays Méditerranéens ont depuis inscrit ce rituel dans un mode de vie.
Enracinée dans de nombreux pays, on trouve au Japon l’«Inemuri » qui signifie dormir tout en étant présent, c’est une pratique acceptée voire respectée. En Chine, la sieste de mi-journée appelée « shui wu jiao », cette pratique est si institutionnalisée qu’elle est inscrite dans la constitution du pays. La sieste est ici perçue comme un moyen d’augmenter sa productivité.

La sieste comme une réponse à notre physiologie naturelle
Notre horloge biologique connait un creux naturel entre 13h et 15h. Le fait de manger et le choix des aliments détermineront la somnolence post- prandiale et ce fameux coup de barre qui relève d’un processus biologique complexe.
La digestion demande beaucoup d’énergie aux corps pour décomposer les aliments et absorber les nutriments. Une grande partie du sang est envoyé vers l’estomac et les intestins. La durée de la digestion varie en fonction de la composition du repas, plus ce dernier sera riche, plus le temps de la vidange gastrique sera élevé, il faut compter entre 3 à 5 heures voire plus si le repas est important.
Cela a pour conséquence de réduire le flux sanguin vers d’autres organes y compris le cerveau, ce qui provoque un ralentissement cognitif.
Les hormones et neurotransmetteurs s’en mêlent
L’hormone du stress, le cortisol est naturellement élevé le matin pour nous aider à nous réveiller, il diminue au fur et à mesure de la journée. Une sieste correctement menée peut réguler le cortisol et améliorer le stress.
La sieste peut l’influencer la mélatonine, même si cette dernière est associée au sommeil nocturne, d’où l’intérêt d’effectuer une sieste en début d’après-midi et pas trop longue afin de ne pas perturber le cycle naturel de cette dernière
Dans les neurotransmetteurs le Gaba (acide gamma-Aminobutyrique) joue un rôle clé dans la relaxation, il réduit l’excitabilité des neurones, réduit le stress et l’anxiété et ainsi facilite l’endormissement.
L’adénosine qui s’accumule dans le cerveau tout au long de la journée, à mesure que les neurones sont actifs. La sieste permet de « purger » une partie de cette adénosine, ce qui explique le sentiment de vigilance et d’énergie après le repos.
L’acétylcholine, impliqué dans l’éveil et sommeil paradoxal. Même courte la sieste permet de passer par de courts cycles de sommeil y compris le sommeil paradoxal.
Les experts recommandent des siestes courtes pour éviter d’entrer dans le sommeil trop profond. Le « power nap » ou sieste éclair dure généralement entre 10 et 20 minutes, ce qui permet de rester dans des phases de sommeil les plus légères.

Quels sont les bienfaits de la sieste
-Amélioration de la vigilance et concentration
– Réduction du stress et de la fatigue
-Renforcement de la mémoire
– Amélioration de l’humeur
Loin d’être un signe de paresse, la sieste s’inscrit dans une logique de cycles. C’est un outil puissant pour restaurer les capacités cognitives et physiques et optimiser la productivité sur long terme.
Aujourd’hui nombre d’entreprises avant-gardiste intègrent des salles de sieste à leurs locaux. Elles reconnaissent que la qualité du travail prime sur la quantité d’heures passées au bureau.

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